La série
La casuistique :
50 poignets opérés entre janvier 2012 et avril 2013
Tous ont eu un accident de snowboard
Moyenne d’age 31 ans (14 à 50 ans)
Recul moyen 9 mois (2 à 18 mois)
7 ont bénéficié de l’AMOS et du suivi dans une autre ville
4 perdus de vue
La prise en charge :
48 patients ont été opérés quelques heures après leur accident. 2 le lendemain. 44 patients ont bénéficié d’une chirurgie ambulatoire. Tous les patients ont été opérés sous anesthésie loco-régionale par bloc huméral.
Le mécanisme :
Points importants :
Symposium, SOFCOT 2000, Dumontier/Herzberg
Le type de fracture selon la Classification de J Laulan
28 Metaphysaires : 6 M2, 14 M3, 8 M4
9 Epiphysaires : 1 E2, 8 E3
3 Ulnaires : 3 U2
10 Mixtes : 6 E3 U1, 4 E3U2
L’évaluation des résultats :
Résultat fonctionnel évalué aux 1° 3° 6° 12° et 18° mois
La technique opératoire
Réduction de la fracture par manœuvres externes sous contrôle fluoroscopique.
Recherche d’une instabilité scapho-lunaire,triquetro-lunaire et radio-ulnaire distale.
Technique mixte de brochage percutané intra-focal dorsal associé à une ou deux broches épiphyso-métaphysaires introduites par la styloïde radiale le plus souvent.
Les broches sont coupées sous la peau.
Attelle en résine antibrachio-palmaire changée pour une orthèse thermoformée à J5.
Contrôle radiographique à J 30
Ablation des broches sous anesthésie locale et neurolept-analgésie au bloc opératoire.
Rééducation à J 2 de l’AMOS
Les résultats
Déficit moyen de flexion: 10 (0 à 30) degrés
Déficit moyen d’extension: 10 (0 à 30) degrés
Déficit moyen de supination: 5 (0 à 20 degrés
Déficit moyen de pronation: 8 (0 à 20) degrés
Déficit moyen d’inclinaison radiale: 2 (0 à 10) degrés
Déficit moyen d’inclinaison cubitale: 6 (0 à 20) degrés
Déficit moyen de force de serrage: 8 (0 to 25) %
Les complications
Dysesthésies de la branche sensitive du nerf radial
spontanément résolue : 3
Sepsis sur broches : 12
Algoneurodystrophies : 2
Rupture du tendon Extensor Pollicis Longus : 1
Conclusion
Le brochage des fractures du poignet chez le sujet jeune est une technique fiable si elle est adaptée au type de fracture rencontré.
Il est idéal de le réaliser en urgence.
A des indications communes avec l’ostéosynthèse par plaque.
Est très peu iatrogène.