Les accidents de la main sont fréquents (1 million 400 000 par an !) et gardent une place prépondérante en traumatologie justifiant ainsi l’intérêt spécifique qu’on leur porte, tant par leur fréquence que leur gravité pour 620 000 d’entre eux.
Le nombre d’accidents du travail a nettement diminué depuis 1955 mais, depuis 1985, un palier est atteint. Ceci est vrai pour les accidents en général mais également pour ceux de la main et révèle une certaine limite à la prévention.
La prévention sur les lieux du travail a ses limites et le champ de la vie courante est moins accessible à la prévention.
Les dépenses d’indemnisation représentent 80 % du coût global d’un accident de la main. Si la durée de l’arrêt de travail est un élément difficile à maîtriser car lié à l’environnement, la diminution du taux d’incapacité permanente partielle (I.P.P) passe par l’amélioration du résultat.
Les frais d’hospitalisation peuvent diminuer par une plus grande efficacité de la prise en charge et par le développement de la chirurgie ambulatoire.
C’est pourquoi une structure comme le Pôle Urgence Main Nice (SOS Main) a vu le jour. Totalement émancipée des structures d’accueil d’urgences générales, elle ne traite que les urgences de la main et toutes les urgences de la main. Les chirurgiens du centre, hyperspécialisés dans ce domaine vous accueillent personnellement, 24h sur 24 et 7 jours sur 7 et vous soignent en temps réel, sans attente, car un anesthésiste, une infirmière et une salle d’opération sont toujours disponibles.