SOS Mains

Les accidents de la main sont fréquents (1 million 400 000 par an !) et gardent une place prépondérante en traumatologie justifiant ainsi l’intérêt spécifique qu’on leur porte, tant par leur fréquence que leur gravité pour 620 000 d’entre eux.

Le nombre d’accidents du travail a nettement diminué depuis 1955 mais, depuis 1985, un palier est atteint. Ceci est vrai pour les accidents en général mais également pour ceux de la main et révèle une certaine limite à la prévention.

La prévention sur les lieux du travail a ses limites et le champ de la vie courante est moins accessible à la prévention.

Les dépenses d’indemnisation représentent 80 % du coût global d’un accident de la main. Si la durée de l’arrêt de travail est un élément difficile à maîtriser car lié à l’environnement, la diminution du taux d’incapacité permanente partielle (I.P.P) passe par l’amélioration du résultat.

Les frais d’hospitalisation peuvent diminuer par une plus grande efficacité de la prise en charge et par le développement de la chirurgie ambulatoire.

C’est pourquoi une structure comme le Pôle Urgence Main Nice (SOS Main) a vu le jour. Totalement émancipée des structures d’accueil d’urgences générales, elle ne traite que les urgences de la main et toutes les urgences de la main. Les chirurgiens du centre, hyperspécialisés dans ce domaine vous accueillent personnellement, 24h sur 24 et 7 jours sur 7 et vous soignent en temps réel, sans attente, car un anesthésiste, une infirmière et une salle d’opération sont toujours disponibles.

– Que faire en cas de plaie franche ?

D’abord laver la plaie sous le robinet d’eau puis savonner au savon liquide les deux mains. Mettre un pansement (ou à défaut une serviette propre) et garder la main en l’air. Prendre contact et gagner un centre d’urgence.

– Que faire en cas de brûlure ?

Pour une brûlure chimique ou thermique, mettre sous l’eau courante 15 mn.
 Ne pas mettre de produit inconnu sur la brûlure.
 Mettre un pansement (ou à défaut une serviette propre) et garder la main en l’air. 
Prendre contact avec le « 15 » si la surface corporelle totale brulée est importante ou directement avec un centre d’urgence si la surface brulée est peu importante.

– Que faire en cas d’amputation complète ?

NE JAMAIS METTRE LES FRAGMENTS SECTIONNES DIRECTEMENT EN CONTACT AVEC LA GLACE.

Suivre scrupuleusement les conseils ci-dessous :
1 – Rassembler tous les fragments sectionnés dans une compresse et les placer dans un sac en plastique étanche.
2 – Fermer le sac et le poser dans une boite contenant de la glace non synthétique. Le sac fermé doit flotter sur l’eau glacée comme une bouée.
3 – Envelopper l’extrémité amputée dans un pansement compressif. Surélever la main. Ne pas poser de garrot.
4 – Ne jamais jeter un fragment qui paraît détruit. Le chirurgien peut utiliser certains composants, (nerf, os, tendon) qui sont intacts ; c’est le principe du « doigt-banque ».

– Que faire en cas d’amputation incomplète ?

Envelopper la partie blessée dans un pansement compressif.
 Poser un sac plastique étanche contenant de l’eau et de la glace autour de la main.
 Soulager la main en l’immobilisant sur une attelle. 
Contacter le service d’urgence le plus rapidement possible.

– Que faire en cas de très probable fracture ?

Immobiliser la main ou le segment fracturé sur un support rigide sans contraintes. 
Ex : poser le poignet sur un morceau de carton rigide et mettre un tour de bande peu serrée. 
Garder la main ou le membre supérieur en position surélevée.
 Faire rapidement une radiographie et prendre contact avec le service de garde.

– Que faire après une morsure ?

D’abord laver la plaie sous le robinet d’eau puis savonner au savon liquide les deux mains. Mettre un pansement (ou à défaut une serviette propre) et garder la main en l’air. Prendre contact et gagner un centre d’urgence. 
S’il s’agit d’un animal domestiques essayer d’identifier ou de connaître les origines de l’animal pour vérifier avec le Centre Pasteur les vaccinations adéquates.

– Que faire -ou ne pas faire- particulièrement chez le jeune enfant ?

NE PAS lui donner à boire ou a manger.
D’abord laver la plaie sous le robinet d’eau puis savonner au savon liquide les deux mains. Mettre un pansement (ou à défaut une serviette propre) et garder la main en l’air. Prendre contact et gagner un centre d’urgence.
 S’il souffre beaucoup lui administrer un suppositoire type Doliprane®.

Vous venez de bénéficier d’une suture microchirurgicale d’un nerf en urgence par un chirurgien spécialisé en chirurgie de la main et en microchirurgie du Pôle Urgence Main Nice.
La suture qui vient d’être réalisée est très fragile et ne sera pas solide avant le dixième jour. C’est pourquoi il vous a été posé dans le pansement une attelle dorsale de protection. Vous pouvez ainsi plier les doigts mais pas les étendre complètement. Ne l’enlevez surtout pas avant de revoir votre chirurgien lors du premier pansement, sinon la suture risque de se déchirer, et devra être recommencée, avec un résultat moins bon que la première fois.
Le rôle des nerfs est de donner la sensibilité des doigts (le fait de sentir le chaud et le froid, la douleur, la pression, de faire la différence entre les tissus) et la motricité des muscles. En fonction du nerf que vous vous êtes coupé, vous ressentez donc une anesthésie et/ou une perte de commande de certains muscles.
Ce déficit ne s’améliorera que très lentement, d’autant plus que la lésion se situe loin du bout des doigts, que votre âge est avancé et que vous êtes fumeur. Car la partie du nerf située entre la plaie et le bout des doigts va devoir repousser, comme la racine d’une plante, à la vitesse maximale de 1 millimètre par jour. Par exemple, pour une plaie nerveuse au poignet, le délai minimal de récupération sera supérieur à 6 mois !
La récupération de la sensibilité va passer par une période très gênante avec la sensation de trop sentir, voire de brulure dans les doigts. A la fin de la repousse du nerf, il se peut que votre sensibilité soit de moins bonne qualité qu’avant. Ceci est normal, et avec le temps, votre main s’habituera.
La récupération de la motricité se fera elle aussi très progressivement, les premiers muscles à récupérer étant les plus proches de la plaie. Pour les muscles les plus éloignés, les petits muscles de la main, ceux qui permettent des mouvements fins et précis, il se peut qu’ils ne récupèrent jamais. Il se crée alors une atrophie musculaire et une déformation plus ou moins gênante, dont certaines pourront être corrigées chirurgicalement plus tard.
Une complication peut survenir à l’endroit où le nerf a été suturé : le névrome. C’est un nerf qui repousse mal, sans trouver son chemin et qui se met à former une boule très douloureuse au toucher. Si cela est insupportable, il est parfois envisagé de ré-intervenir chirurgicalement, afin de débarrasser le nerf de ce névrome.

Vous venez d’être soigné d’une plaie de la main en urgence par un chirurgien spécialisé en chirurgie de la main du Pole Urgence Main Nice.
La main est un organe complexe comprenant de nombreux éléments nobles comme les nerfs, les artères et les tendons. Ceux ci sont très vulnérables car situés juste sous la peau.
La suture qui vient d’être réalisée n’est donc pas simplement une fermeture de la plaie, mais une véritable exploration soigneuse de tous les éléments cités afin de vérifier qu’aucun d’entre eux n’ait été sectionné.
Le chirurgien a abondamment nettoyé la plaie en profondeur avec un antiseptique. Il a éventuellement enlevé des corps étrangers siégeant dans la plaie et si besoin réalisé un parage des bords de la plaie. Tout ceci dans le but d’essayer d’éviter une complication fréquente des plaies : l’infection.
La peau devrait cicatriser en 8 à 10 jours sans problème particulier. La cicatrice peut rester sensible et inflammatoire pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ceci est normal et correspond au processus physiologique de cicatrisation.
Le chirurgien a peut être préféré ne pas vous prescrire d’antibiotique, dans le but mieux surveiller l’évolution de votre plaie. Suivez rigoureusement les consignes qu’il vous a données en ce qui concerne la réfection du pansement.
Mais une infection de cette plaie dans les jours qui viennent est toujours possible, surtout s’il s’agit d’une morsure, ou si la plaie a atteint une gaine tendineuse.
Si une douleur croissante, une rougeur locale et un œdème apparaissent, le chirurgien vous opérera de nouveau, afin de réaliser un prélèvement dans le but d’identifier le germe qui se développe dans la plaie, et de procéder à un nouveau lavage antiseptique.
Ce n’est qu’une fois après avoir identifié le germe en cause et testé sa sensibilité aux différents antibiotiques, qu’il vous prescrira un antibiotique adapté.
Dans les suites opératoires, un hématome peut apparaître. S’il est trop volumineux, le chirurgien vous proposera de le vider au bloc opératoire.
Si vous n’êtes pas à jour de votre vaccination anti-tétanique, faites le savoir, afin qu’un rappel ou qu’un sérum anti-tétanique vous soient administrés.
Si vous avez été mordu par un chien ou un animal sauvage, demandez au chirurgien les coordonnées du centre anti-rabique le plus proche.

1 - Envelopper la partie blessée dans un pansement compressif.
2 - Immobiliser la main sur une attelle.
3 - Surélever la main.
4 - Ne pas boire, ni manger, ni fumer.

NE JAMAIS METTRE LES FRAGMENTS SECTIONNES DIRECTEMENT EN CONTACT AVEC DE LA GLACE.

1 -Rassembler tous les fragments sectionnés dans une compresse et les placer dans un sac en plastique étanche.

2 - Fermer le sac et le poser dans une boite plastique contenant de la glace.

3 - Envelopper l’extrémité amputée dans un pansement compressif.

4 - Surélever la main.

5 - Ne pas poser de garrot. Ne pas mettre d’antiseptique coloré.

6 - Ne pas jeter les fragments qui paraissent détruits. Le chirurgien pourrait utiliser certains composants.

7 -Ne pas boire, ni manger, ni fumer.

1 -Immobiliser le doigt, la main ou le poignet fracturé sur une attelle

2 -Surélever la main ou le poignet

3 - Ne pas boire, ni manger, ni fumer.